En 2003, Lucie Hacpille me demande pourquoi je souhaite, à 29 ans, devenir bénévole dans son unité de soins palliatifs.
Je lui parle de mon envie de rencontrer des hommes et des femmes dans un moment d’urgence de leur existence où l’essentiel s’impose.
Trois années d’accompagnement au sein de l’ARSPA (SFAP) à Rouen m’ont permis de développer l’altérité, et de partager doutes et expériences avec les autres bénévoles et l’équipe. Je découvre aussi, la prise en compte de la douleur dans ses différentes dimensions. Et cette évidence : avant tout, la vie.
C’est avec elle que j’ai découvert lors de mon expérience de bénévole ces images de vies, de malades, de soignants, de familles réunies. Avant tout, des moments de rires, de complicité, de doutes, d’attention à l’autre…
Lucie a su nous transmettre toute cette complexité et cette beauté.
Ce documentaire est dédié à sa mémoire
Fabien Collini – mai 2019